Épisode 4 :  Ce que le poker m’a appris sur moi (spoiler : pas que du joli)

Épisode 4 : Ce que le poker m’a appris sur moi (spoiler : pas que du joli)



Bon. On va pas se mentir. Le poker, c’est un miroir. Et parfois, franchement, on préférerait ne pas y regarder de trop près.

Parce que dans ce jeu, t’as pas de filtre. Tu peux pas tricher avec toi-même.
Et moi, qui me croyais déjà bien lucide (et plutôt cash dans la vie), j’ai quand même pris une claque.

Je suis Lion, ascendant "faut pas me faire chier" 

Mon surnom quand je faisais de la capoeira ?
Bulldozer Je fonce, j’assume, j’aime maîtriser...

Mais sur une table de poker… c’est une autre histoire.

Le décor : une table, des cartes… et une tension intérieure pas toujours justifiée

Je pensais être plutôt solide. Genre : je gère.

Mais dès mon premier live sérieux, à la première horreur (un mec qui paie tout et touche sa river magique), j’ai senti un truc bizarre.

Pas un tilt bruyant. Pas une explosion. Un serrement intérieur. Silencieux. Mais bien là.
Tu crois que tu contrôles. Tu crois que tu vas passer à autre chose.

Mais la main d’après, tu relances un peu plus fort que d’habitude. Tu bluffes sans raison valable. Et là, tu comprends que c’est pas la table que tu affrontes.
C’est
toi.
Et je me suis dit : “Ah ouais… donc j’suis comme ça, moi ?”

Ajoute à ça :
  • mon perfectionnisme,
  • mon besoin de comprendre TOUT DE SUITE (merci le mental de lionne),
  • et cette vieille habitude de m’auto-flageller dès que je fais une erreur.

Bref. Le cocktail parfait pour exploser mentalement après un simple coin flip perdu.

Ce que j’ai appris ce jour-là 

  • Que j’ai un ego. Bien planqué derrière un sourire ou une vanne… mais bien présent.
  • Que je supporte mal de ne pas maîtriser (et que le hasard, ça me rend dingue).
  • Que j’ai besoin de me prouver des trucs, même quand personne ne regarde.
  • Que je me juge souvent plus sévèrement que n’importe quel joueur qui bust trois fois plus vite que moi.
Mais aussi :
  • Que je suis résiliente.
  • Que je reviens. Encore. Et encore.
  • Que je peux apprendre à lâcher prise. À dire “c’est pas grave”. Et le penser pour de vrai.
  • Que ce jeu m’aide à mieux me connaître… même quand ce que je découvre me plaît moyen.

Oui, le poker m’a mis face à moi-même.

Il a challengé mes certitudes. Il a réveillé mon feu intérieur. Mais il m’a aussi obligée à
grandir.

Pas toujours comme j’aurais voulu. Mais clairement plus que je l’aurais cru.

Alexandra (et toujours en pleine thérapie mentale 😆– version cartes sur table)
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